La lutte contre l’antibiorésistance continue avec le plan Écoantibio 3 (2023-2028)
Le plan Écoantibio 3 (2023-2028) poursuit son engagement avec l’approche « Une seule santé ».
Depuis 2011, le ministère chargé de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire s’est fortement investi dans la réduction de l’usage des antibiotiques en santé animale à travers les plans Écoantibio 1 (2011-2017) et Écoantibio 2 (2017-2022). Les résultats sont significatifs, avec une diminution de 52% de l’exposition des animaux aux antibiotiques en France entre 2011 et 2022 (avec des différences selon les espèces), et une exposition en baisse de 9% depuis 2021, selon les données de l’ANSES.
Pour le renouvellement de ce plan, l’approche « Une seule santé » (One Health) permet d’associer les mesures pour les santés humaine et animale à des mesures de préservation de l’environnement.
Le concept « Une seule santé », initié au début des années 2000, fait suite à la recrudescence et à l’émergence de maladies infectieuses, en raison notamment de la mondialisation des échanges. Il repose sur un principe simple, selon lequel la santé humaine, la santé animale et les écosystèmes sont inter-reliés. Il fait ainsi le lien entre la médecine humaine, la médecine vétérinaire et la préservation de l’environnement.
La lutte contre l’antibiorésistance se poursuit avec le plan Écoantibio 3 (2023-2028), qui vise à maintenir les niveaux actuels d’exposition des animaux d’élevage aux antibiotiques, à réduire de 15% l’exposition des chiens et des chats et pour la première fois à intégrer la lutte contre les résistances aux autres antimicrobiens et aux antiparasitaires.
Les 25 actions du plan Écoantibio 3 organisées en 5 axes sont consultables sur le site du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Certaines actions seront financées par un appel à projets du ministère, lancé dès 2024.