Les pratiques culturales

l’utilisation du glyphosate en grandes cultures en Centre-Val de Loire


En 2017, les grandes cultures en Centre-Val de Loire sont traitées plus fréquemment au glyphosate que la moyenne française (31 % des surfaces, contre 19 % en moyenne métropolitaine). La part des surfaces traitées au glyphosate est plus élevée pour les cultures de printemps, mais plus du tiers des superficies de blé tendre d’hiver en a aussi reçu en 2017.

Le labour limite l’emploi de cette matière active, mais une part non négligeable de cultures en travail très superficiel ou même sans travail du sol n’en reçoivent pas du tout. Son utilisation ne permet pas de récupérer totalement une situation mal engagée et les indices de fréquence de traitement herbicide en sont majorés. Son faible coût par rapport aux autres solutions et la simplification de l’organisation du travail sont les principales raisons de son utilisation.

les pratiques phytosanitaires grandes cultures en Centre-Val de Loire en 2017


Le rendement des grandes cultures n’est pas étroitement corrélé à l’intensité des traitements phytosanitaires appliqués. Avec des objectifs de rendement moins ambitieux, les parcelles les moins traitées ont des résultats plus proches de leurs objectifs initiaux que les autres. Sur les parcelles aux IFT (indice de fréquence de traitement) les plus modérés, le labour est plus fréquent, les rotations sont plus diversifiées et les régulateurs de croissance moins utilisés.


les pratiques phytosanitaires grandes cultures en Centre-Val de Loire en 2017


À part en pomme de terre et en féverole, les IFT totaux de l’ensemble des grandes cultures régionales sont supérieurs à la moyenne nationale. En lien avec les conditions climatiques plus humides, les IFT des régions du nord de la France sont plus élevés que ceux des régions au sud.

La lutte contre les adventices est une problématique forte en grandes cultures, quelle que soit l’espèce. Cela se traduit par des IFT Herbicide supérieurs en moyenne à 1,5 sur toutes les espèces.


l’essentiel des pratiques culturales grandes cultures en 2017


En Centre-Val de Loire, les pratiques culturales en grandes cultures évoluent peu à peu, avec des rotations encore peu diversifiées et des sols laissés souvent nus en interculture. La pratique du sans labour progresse entre 2011 et 2017. Les semis au combiné sont majoritaires. Les apports azotés sont de plus en plus fractionnés et permettent une meilleure efficacité. La réduction des traitements est motivée en grande partie par la diminution des coûts.


les pratiques culturales arboriculture en 2015 : la pomme


Petite région productrice de pommes, le Centre-Val de Loire a le 3e IFT national en 2015. La tavelure est la principale cible des traitements. Les exploitants les déclenchent selon leurs observations et la météo.

Soucieux de préserver l’environnement, l’image de leur production et leur santé, tous les exploitants complètent cependant par des pratiques de réduction des produits phytosanitaires. Des progrès peuvent néanmoins encore être faits : matériel de protection et réglage de la pulvérisation ne sont pas systématiques.


les pratiques phytosanitaires viticulture en 2016


En 2016, la pression due au mildiou est trop forte pour que fléchisse la quantité appliquée de fongicides. Le Cher se positionne au 4e rang national pour l’IFT fongicide et au premier rang pour l’IFT fongicide biocontrôle.

Les applications de traitement ont lieu principalement en fonction de la météo et de l’observation des maladies. La pulvérisation pneumatique est majoritaire. La pulvérisation est adaptée en fonction du stade végétatif pour presque trois quarts des surfaces. Son débit n’est systématiquement contrôlé avant traitement que pour la moitié des surfaces .


les pratiques culturales viticulture en 2016


En région, les principaux cépages sont le Sauvignon blanc, le Cabernet franc noir et le Chenin blanc. Le vignoble est parmi les plus concernés par le dépérissement des ceps et majoritairement traité par complantation.

La moitié du vignoble est enherbée sur l’inter rang. Seulement un quart des surfaces n’est pas désherbé à l’aide d’herbicides. Le désherbage mécanique est plus répandu dans le Cher qu’en Touraine.


les pratiques phytosanitaires blé tendre en 2014


En 2014 en Centre-Val de Loire, les agriculteurs cultivant le blé tendre font des choix déterminants
avant le semis en matière de conduite ultérieure de la culture.

Précédent paille, recours à l’intervention mécanique plutôt que chimique, utilisation de semences de fermes et de variétés panifiables sont autant de choix qui pèsent sur le niveau d’utilisation de pesticides et la productivité de la culture.

Labourer, retarder le semis réduit l’usage d’herbicides. Le choix du mode d’action des herbicides
se diversifie, afin de tenter de limiter les effets de résistances.


les pratiques phytosanitaires colza en 2014


Le colza, une tête d’assolement bien protégée

En 2014 en Centre-Val de Loire, le colza est la deuxième culture par son étendue, après le blé. Les agriculteurs privilégient des semences certifiées, le plus souvent traitées, pour optimiser le rendement.

Malgré des doses d’azote minéral en constante diminution, les rendements du colza ne cessent de croître. L’IFT total hors traitement de semences augmente, en particulier pour combattre les adventices et les charençons.

Le déclenchement d’une intervention phytosanitaire résulte surtout de l’observation des parcelles par le cultivateur. Le labour s’avère plus efficace que le faux semis pour réduire l’usage d’herbicides. L’utilisation de traitements à doses réduites permet de limiter l’IFT des parcelles.

les pratiques phytosanitaires Orge en 2014


Les adventices, ces plantes nuisibles contre lesquelles il faut lutter.

L’adoption de certaines pratiques sur la culture de l’orge a une influence sur les quantités de produits phytosanitaires utilisées et, par voie de conséquence, sur le niveau des indices de fréquence des traitements.

Qu’il s’agisse du choix judicieux de la date de semis, du précédent cultural, du travail ou non du sol, ces alternatives, et d’autres, existent pour limiter le recours aux phytos, notamment les herbicides. De plus, les agriculteurs s’informent et se forment dans le but d’optimiser leurs interventions.

Un constat est sûr, selon que l’orge est semée à l’automne ou au printemps, deux itinéraires culturaux se distinguent.






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