La conjoncture générale agricole bimestrielle 2025

LA CONJONCTURE D’AVRIL

Les incertitudes commerciales et géopolitiques au niveau mondial relèguent les fondamentaux au second plan et rendent les cours des grandes cultures très volatils. Dans la région, la météo s’améliore mais les conditions de la campagne 2024/2025 demeurent compliquées. Certaines cultures d’hiver restent asphyxiées par les excès d’eau et les semis de printemps peinent à démarrer. Fin mars, les vignes sont proches du débourrement et l’absence prévisionnelle de gelées matinales est de bon augure. Sur les marchés de fruits et légumes, la demande se détourne progressivement des produits d’hiver avec la météo printanière. Le début de campagne est bon pour les concombres et les premières fraises et laitues sont attendues par les consommateurs. Les abattages connaissent leur creux saisonnier et ceux des volailles chutent avec la fermeture à venir en mars de l’abattoir de Blancafort. Hormis le porc charcutier, les prix des viandes sont haussiers et satisfont les éleveurs. En ce début d’année, les coûts des intrants et les prix des produits agricoles sont légèrement haussiers.

LA CONJONCTURE DE FEVRIER

Les cours des grandes cultures sont volatils et augmentent avec les incertitudes concernant la politique commerciale des États-Unis et les inquiétudes liées à la météo dans les grands pays producteurs. En Centre-Val de Loire, la météo humide contrarie les chantiers de récoltes des cultures d’été et les semis des cultures d’hiver pendant l’automne. Dans les vignes le temps est à la taille. Sur les marchés, l’activité commerciale est ralentie pour les vins comme pour les fruits et légumes.

Les abattages de volailles augmentent en décembre, dynamisés par les fêtes de fin d’année, mais restent inférieurs à ceux de 2023. Les abattages de bovins chutent en 2024 suite à la décapitalisation du cheptel et aux avortements consécutifs aux epizooties en cours. En début d’année, les cours des viandes montent avec le manque d’offre, hormis celui du porc charcutier qui stagne sous les 2 euros.

Les coûts des intrants se stabilisent alors que les prix des produits agricoles continuent leur ascension.


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