Les bilans annuels de l’agriculture en région Centre - Val de Loire
LE BILAN ANNUEL DE L’AGRICULTURE 2024
La campagne 2024 est marquée par les pluies et le temps maussade. La production des grandes cultures est en forte baisse car les rendements sont médiocres et les surfaces en recul du fait de difficultés à semer sur des terres trop humides. Le volume de vendange 2024 est décevant, les maladies ont entamé le potentiel de production. De plus, le commerce de vin ralentit du fait de la baisse tendancielle de consommation, de l’inflation et de difficultés liées au pouvoir d’achat. Les cueillettes de pommes et poires se sont bien passées, les volumes sont corrects et la commercialisation s’est faite à de bons prix. La production des légumes a en revanche été contrariée par les conditions météorologiques. Les prairies ont bien poussé et les stocks de fourrages sont excédentaires en 2023.
L’érosion des élevages se poursuivant, le prix de la viande poursuit sa hausse, sauf en porc où un équilibre s’installe entre offre et demande. Les livraisons de lait de vache sont en hausse, celles de lait de chèvre en baisse. Leurs prix sont en hausse. Les livraisons de lait de vache bio repartent à la hausse. Les coûts des intrants ont diminué, sous l’influence des prix des engrais et de l’énergie, mais restent à des niveaux élevés.
LE BILAN ANNUEL DE L’AGRICULTURE 2023
L’année 2023 en Centre-Val de Loire est marquée par une accalmie des prix des grandes cultures après une année 2022 record, des températures élevées et une sécheresse précoce mais sans grave conséquence grâce à des pluies arrivant au bon moment. Les céréales à paille ont vu leurs surfaces diminuer au profit du colza et des protéagineux. Les grandes cultures ont donné des résultats satisfaisants. La vendange 2023 est abondante et de qualité, mais le commerce ralentit, notamment à l’exportation. Les cueillettes de pommes et poires se sont bien passées, les volumes sont corrects et la commercialisation s’est faite à de bons prix. La production des légumes a en revanche été complexe à gérer. Les prairies ont bien poussé et les stocks de fourrages sont excédentaires en 2023.
Le prix de la viande est à la hausse, du fait d’un manque de volumes, suite aux baisses d’effectifs. Le lait est en recul, avec des prix en hausse. Les intrants ont globalement cessé d’augmenter, sous l’influence des engrais et de l’énergie, mais restent à des niveaux élevés.