La production fourragère

LE BILAN DE LA PRODUCTION FOURRAGÈRE EN 2024

Après une année 2023 dans la normale, les conditions climatiques exceptionnelles de 2024 dynamisent la pousse des prairies du Centre-Val de Loire : + 37 % par rapport à 2023. La pluie très abondante au printemps, couplée à des températures supérieures aux normales saisonnières, favorise la pousse de l’herbe. Les orages de juin font reverdir les prairies. Les récoltes de fourrages sont compliquées par les sols gorgés d’eau. Les quantités de fourrages récoltés sont néanmoins supérieures à la normale et permettent de compléter les stocks 2023. Les pluies estivales sont déficitaires et hétérogènes, pénalisant particulièrement l’Indre et le Cher, alors que les températures sont supérieures aux normales. Ces conditions météorologiques facilitent le ressuyage des terres et les récoltes de fourrage. L’automne est très pluvieux, obligeant certains éleveurs à raccourcir la saison de pâturage.

En 2024, le rendement des prairies du Centre-Val de Loire est supérieur de 37 % au rendement de référence. Tous les départements sont en surplus fourrager, l’Indre étant le département le plus excédentaire avec + 41 %. Le Cher et l’Eure-et-Loir ont un rendement fourrager supérieur de 35 % au rendement annuel de référence, suivis de près par le Loir-et-Cher (+ 34 %) et l’Indre-et-Loire (+ 33 %). Le Loiret ferme la marche, avec un rendement supérieur de 32 % à son rendement annuel de référence.

LA PRODUCTION FOURRAGÈRE AU PRINTEMPS 2024

En Centre-Val de Loire, la pousse cumulée de l’herbe est largement excédentaire au premier semestre 2024 suite à un printemps pluvieux, propice à la croissance des prairies. Tous les départements de la région ont une pousse de l’herbe supérieure au rendement de référence.

LA PRODUCTION FOURRAGÈRE EN 2023

Un bilan fourrager dans la normale grâce à une météo favorable

Après une mauvaise année, les conditions climatiques favorables en 2023 permettent au Centre-Val de Loire de renouer avec une production des prairies correcte : + 8 % par rapport à 2022. La pluie abondante en mars suivie de températures proches des normales saisonnières en avril et mai, favorise la pousse de l’herbe. Les orages de juin font reverdir les prairies. Les quantités de fourrages récoltés sont proches de la normale et permettent de reconstituer les stocks. Les pluies estivales sont déficitaires et hétérogènes, pénalisant le sud de la région et leurs récoltes de fourrages. La saison de pâturage se prolonge jusqu’en octobre.

En 2023, le rendement des prairies du Centre-Val de Loire est égal au rendement de référence. Seuls le Cher et l’Indre sont en déficit fourrager, avec des productions respectivement inférieures de 7 % et de 5 % au rendement annuel de référence. Le Loiret est le département le plus excédentaire (+ 12 %), suivi de près par l’Eure-et-Loir (+ 11 %) et le Loir-et-Cher (+ 9 %). L’Indre-et-Loire ferme le peloton avec + 3 % par rapport à son rendement annuel de référence.

LA PRODUCTION FOURRAGÈRE AU PRINTEMPS 2023

En Centre-Val de Loire, la pousse cumulée de l’herbe est légèrement excédentaire au premier semestre 2023 suite à un printemps propice à la pousse. Seuls les départements du Cher et du Loiret ont une pousse de l’herbe inférieure au rendement de référence.

LA PRODUCTION FOURRAGÈRE EN 2022

Un bilan fourrager déficitaire suite à la sécheresse prolongée

En 2022, en Centre-Val de Loire, la production des prairies baisse de 13 % par rapport au rendement de référence en raison d’une météo peu propice. La sécheresse est présente dès le printemps, ce qui retarde la croissance des prairies. Les orages de juin font reverdir les prés, mais ne permettent pas de rattraper le retard de pousse de l’herbe.

Les stocks fourragers constitués sont déficitaires, mais ils sont complétés par ceux de 2021. Après un été sec, la météo est plus clémente à l’automne, permettant de prolonger la saison de pâturage et d’économiser le fourrage.

LA PRODUCTION FOURRAGÈRE AU PRINTEMPS 2022

En Centre-Val de Loire, la pousse cumulée de l’herbe est déficitaire au premier semestre 2022 suite à une sécheresse marquée. Tous les départements ont une production inférieure à celle d’une année moyenne.


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