Les enquêtes terres labourables

terres labourables 2024 : premiers résultats de l’enquête

Des récoltes très décevantes pour les cultures d’hiver

Le premier bilan de l’enquête sur les terres labourables 2024 confirme la baisse importante des rendements régionaux pour les céréales à paille et le colza. Excès d’eau tout au long de la campagne, manque de soleil et de chaleur favorisant les maladies, toutes les conditions ont été réunies pour ternir la moisson.

Les rendements moyens régionaux se classent parmi les plus mauvais de ces 17 dernières années, même s’ils restent au-dessus des moyennes hexagonales. Seules les départements d’Eure-et-Loir et Loiret affichent des rendements souvent au-dessus de la moyenne quinquennale régionale mais bien en dessous de leur potentiel habituel.

Le blé dur, l’orge d’hiver et le colza décrochent. Quant à la qualité technologique et sanitaire, elle affiche globalement des résultats hétérogènes. Les cultures de printemps récoltées à l’automne permettent d’espérer des résultats corrects compte tenu de la pluviométrie régulière sur la période estivale.

terres labourables 2023 : résultats de l’enquête

Moisson 2023 : Des rendements à la hausse pour les cultures d’hiver et les cultures de printemps

Année favorable pour les céréales à paille et les cultures de printemps, la pluviométrie plutôt clémente a permis de satisfaire les besoins, y compris en sols superficiels.

La hausse des rendements régionaux pour les céréales à paille est confirmée. L’orge d’hiver s’avère être la très bonne surprise de l’année 2023. La pluviométrie de la première quinzaine d’août a contribué au bons résultats du maïs, de la pomme de terre et de la betterave.

Le département du Loir-et-Cher tire son épingle du jeu et affiche souvent des rendements proches de ceux de l’Eure-et-Loir.

terres labourables 2023 : premiers résultats de l’enquête

Des récoltes à la hausse pour les cultures d’automne, excellentes pour l’orge d’hiver

Le premier bilan de l’enquête sur les terres labourables 2023 confirme la hausse des rendements régionaux pour les céréales à paille. Le début du printemps est marqué par des précipitations qui permettent de satisfaire les besoins des cultures sur toute la région. Même si le potentiel attendu a été altéré par les températures élevées du mois de juin, les résultats sont très bons voire excellents. Les départements du sud ligériens tirent leur épingle du jeu et affichent le plus souvent des rendements au-dessus des moyennes départementales. L’orge d’hiver s’avère être la très bonne surprise de l’année. Globalement, seule l’orge de printemps affiche des résultats mitigés. Quant à la qualité technologique et sanitaire, elle affiche des résultats hétérogènes.

Les cultures récoltées à l’automne annoncent de bon résultats compte tenu de la pluviométrie de la première quinzaine d’août.

terres labourables 2022 : résultats de l’enquête

Moisson 2022 : belle année pour blé dur, maïs grain irrigué et betterave, la surprise du colza, rendements très hétérogènes sur la région

Année contrastée pour les céréales à paille, l’effet de la sécheresse précoce et prolongée a
particulièrement impacté les sols à faible réserve utile ne bénéficiant pas de l’irrigation. Sans
surprise, les départements au sud de la Loire présentent des résultats hétérogènes, Eure-et-Loir et Loiret bénéficiant des deux tiers du potentiel irrigable de la région. Néanmoins, seuls les rendements régionaux du blé et du maïs grain non irrigué décrochent significativement de la moyenne nationale.

La campagne 2022 présente de belles surprises notamment pour le blé dur, le colza, le maïs grain irrigué et la betterave industrielle.

terres labourables 2022 : premiers résultats de l’enquête

Moisson 2022 : belle année pour le blé dur, la surprise du colza, rendements très hétérogènes sur la région.

Le bilan 2022 est contrasté pour les céréales à paille. L’effet de la sécheresse a particulièrement
impacté les départements du Cher, de l’Indre-et-Loire et de l’Indre. Les rendements s’en ressentent et se trouvent souvent en dessous de la moyenne régionale. Seuls le colza et le blé dur ont su globalement résister à l’effet de la sécheresse. Le blé tendre a quant à lui plus souffert. Néanmoins, même si les taux de protéines sont parfois un peu faibles, les résultats affichent une très bonne qualité technologique et sanitaire.

Les cultures de printemps qui n’ont pu être irriguées ont également été touchées par la sécheresse et les récoltes s’annoncent très moyennes pour le maïs et les pommes de terre.


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