La conjoncture élevage 2024

LA CONJONCTURE D’OCTOBRE

Face au dynamisme du marché des bovins, les cours plafonnent

En août, les abattages de bovins augmentent de 2 % par rapport à juillet, en restant inférieurs de 10 % à ceux de 2023. Les abattages de vaches et de génisses progressent, tandis que ceux des gros bovins mâles et de bovins de 12 mois ou moins chutent. Parallèlement, les abattages d’ovins, de volailles et de porcins baissent.

En septembre, avec la stabilité de la demande et l’insuffisance de l’offre, les cours des vaches plafonnent. Les cours des jeunes bovins, des broutards et des veaux progressent, dynamisés par un marché demandeur. Les exportations de broutards diminuent en raison d’une offre insuffisante. En quête de compétitivité sur les marchés européens, le prix du porc s’effondre. L’offre saisonnière limitée fait progresser le cours de l’agneau.

LA CONJONCTURE DE JUILLET

La tension monte sur le marché des jeunes bovins

En avril, les volumes collectés de lait de vache diminuent, alors que les volumes de lait de chèvre et les fabrications de fromages de chèvre augmentent, face à des prix en baisse. En mai, les abattages de bovins et d’ovins progressent, alors que les abattages de volailles reculent. Les prix des aliments et de l’énergie baissent. En juin, les cours des vaches et des jeunes bovins stagnent, alors que les cours des veaux et des broutards limousins baissent. Seuls les cours des broutards charolais progressent. Le cours des agneaux s’essouffle, et le prix du porc se maintient.

LA CONJONCTURE DE MAI

Le prix de l’agneau s’envole

En mars, les prix des aliments et de l’énergie baissent. Les abattages de bovins et d’ovins progressent, alors que les abattages de volailles s’effondrent. Les volumes collectés de lait de vache et de chèvre progressent, avec des prix en baisse. En avril, les cours des broutards, des agneaux et des porcs augmentent, contrairement aux prix des jeunes bovins qui baissent. Les cours des vaches et des veaux stagnent.

LA CONJONCTURE DE MARS

La baisse du cheptel allaitant fait monter les prix des broutards

En fin d’année, le prix des aliments baisse, tout comme celui de l’énergie. En janvier, les abattages de bovins, de porcins et de volailles augmentent, alors que les abattages d’ovins diminuent. Les volumes collectés de lait de vache progressent alors qu’ils sont au plus bas pour le lait de chèvre, avec des prix en baisse. En février, les cours des vaches et des veaux de boucherie stagnent, alors que ceux des jeunes bovins et des broutards progressent. Le prix de l’agneau évolue peu, alors que le prix du porc remonte.


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