Les pratiques d’élevage en 2015

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La conduite des exploitations bovines en Centre-Val de Loire


En 2015, le Centre-Val de Loire est l’une des plus petites régions d’élevage de bovins en France
métropolitaine au regard des résultats de l’enquête Pratiques d’élevage. Le cheptel bovin régional
a une forte spécificité allaitante. Les démarches de production sous signe de qualité ou en agriculture
biologique sont encore peu développées.

Le parc de bâtiments est plus ancien que la moyenne nationale. La stabulation libre est prépondérante. Le plein air intégral est réservé aux élevages de vaches allaitantes. Le stockage des effluents au champ est privilégié. Les élevages régionaux ont peu de fosses et de fumières. La région peut progresser en matière de bio-sécurité. L’élevage est une activité chronophage, avec près de la moitié du temps de travail des élevages laitiers consacrée à la traite.


La conduite des exploitations caprines en Centre-Val de Loire


Le Centre-Val de Loire est la troisième plus importante région d’élevage caprin. Les exploitations
se concentrent dans le sud régional. Depuis 2010, le cheptel caprin diminue alors même que les exploitations caprines détiennent de plus en plus de chèvres. En 2015, les trois quarts produisent sous signe officiel de qualité, mais moins de la moitié possède un atelier de transformation.

Nos chèvres gambadent peu dans les prés et sont moins souvent vaccinées qu’au niveau national. Elles ont une alimentation diversifiée : du foin, complété de maïs grain et aliments composés complets pour l’essentiel. Leur entretien exige 7 heures par jour en moyenne, dont 3 heures pour la traite. Seulement un tiers des éleveurs s’octroie un peu plus de 4 jours de congés dans l’année.

La santé des élevages en Centre-Val de Loire


Prévention des contaminations extérieures, mesures d’hygiène, vaccination préventive et, si besoin, traitements antibiotiques ou alternatifs, mobilisent les éleveurs plus d’une heure et demie chaque jour.

Le parage est systématique chez les chèvres, et préventif pour les ¾ des élevages, alors qu’il n’est pratiqué qu’en cas de problèmes sur les bovins. La moitié des élevages caprins écornent de manière systématique et précoce afin d’éviter toute blessure. Les élevages de volailles du Centre-Val de Loire ont des marges de progrès sur la prévention des contaminations extérieures, notamment concernant le matériel et les véhicules, alors qu’ils sont plutôt en pointe sur les équipements de prévention des contaminations par des visiteurs extérieurs à l’exploitation.

La désinfection des bâtiments de bovins et ovins est peu courante et les litières moins fréquemment curées qu’au niveau national. Les antibiotiques sont uniquement réservés aux animaux malades. ¾ des élevages de volailles et ⅔ des élevages bovins sont vaccinés. Ovins et caprins le sont moins souvent. Homéopathie et phytothérapie sont également utilisées, même en dehors des élevages bio.


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