La conjoncture élevage 2023

LA CONJONCTURE DE DECEMBRE


Après une année difficile, le marché du porc retrouve une certaine fluidité

En novembre, les abattages de bovins, d’ovins, de porcins et de volailles progressent. Les cours des veaux de boucherie progressent alors que ceux des vaches, des veaux et des broutards diminuent. Les volumes collectés de lait de chèvre et de vache augmentent, tout comme le prix du lait de chèvre. À l’approche des fêtes, le cours de l’agneau grimpe alors que celui du porc chute. Le prix des aliments évolue peu alors que le prix de l’énergie baisse.

LA CONJONCTURE D’OCTOBRE


SEUL LE MARCHÉ DU PORC ACCUSE UNE BAISSE

En août, les abattages de bovins, d’ovins et de volailles augmentent alors que les abattages de porcs se contractent. Les cours des vaches, des veaux et des broutards limousins se maintiennent, tandis que ceux des jeunes bovins et des broutards charolais progressent. Le prix du lait de vache et de chèvre augmente alors que les volumes collectés diminuent. Le cours de l’agneau rebondit avec le fléchissement de l’offre. Le cours du porc chute face à une ambiance commerciale morose. Le prix des aliments baisse, contrairement au prix de l’énergie qui flambe.


LA CONJONCTURE DE JUILLET


LA PERIODE ESTIVALE COMPLIQUE LES VENTES

En mai, les abattages progressent dans toutes les catégories après un léger fléchissement en avril. Les cours des vaches se maintiennent, alors que ceux des jeunes bovins, des broutards et des veaux baissent. Le prix du lait de vache et de chèvre baisse alors que les volumes collectés progressent. Le cours de l’agneau suit une tendance baissière malgré des disponibilités réduites. Le cours du porc rebondit en raison d’une offre toujours modeste. Le prix des aliments stagne, alors que le prix de l’énergie diminue.

LA CONJONCTURE DE MAI


Maintien des prix malgré un contexte difficile

En mars, les abattages augmentent dans toutes les catégories après un creux en février. Les cours des bovins stagnent, face à une offre limitée qui s’équilibre bien avec une demande peu présente. Les prix élevés des broutards français freinent les exportations. Le cours de l’agneau progresse malgré une demande timide. Le cours du porc se maintient face à un marché morose. Le prix du lait progresse, sans toutefois compenser les coûts de production.

LA CONJONCTURE DE MARS


Des prix de la viande tirés vers le haut par une offre toujours à la peine

En janvier, les abattages s’essoufflent dans toutes les catégories après la période des fêtes. Les cours des bovins se maintiennent, malgré une demande en baisse, grâce à une offre modeste. Les exportations de broutards sont dynamisées par les demandes algérienne et italienne. Le cours de l’agneau stagne avant l’arrivée du Ramadan. Le cours du porc explose face à une offre déficitaire. Dans un contexte de hausse des coûts de production, le prix du lait payé aux producteurs augmente. Le cours du carburant repart à la hausse, tandis que le prix des aliments stagne.


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